Quoi de neuf sur la Côte Ouest ?

Pour les chanceux comme moi qui ont la chaîne Foxlife, on a la joie de suivre les épisodes tumultueux du quartier en cul-de-sac. Je parle évidemment de Côte Ouest, spin off de Dallas, qui raconte les histoires de Gary et Vallen Ewing, qui ont fui la vie texane pour s'installer dans la banlieue californienne.

L'équipe du début

Aurevoir donc les buildings et chapeau texans. Bonjour les pavillons, la mer et le voisinage et ses potins qui vont avec ! Aaaaaaaaaaah Côte Ouest, si tu n 'avais pas existé, il aurait fallu t'inventer ! Contrairement à Dallas qui reste totalement dans le domaine de l'irréel, du surnaturel, avec ses complots de pétrole et ses personnages plus machiavéliques les uns les autres, Côte Ouest reste une série très réaliste. Quand je la regarde aujourd'hui encore, je me rends compte combien elle peut être ancrée dans la vie des gens. Ainsi, on voit les personnages évoluer, se connaître, se détester, s'aimer. Toutes les passions humaines y passent : les relations mère fille (Abby et Olivia ; Karen et Diana) ; les relations entre couple (Karen et Mac ; Gary et Val ; Laura et Richard) ; les relations amoureuses "interdites" (Greg et Paige ; Michael et Paige ; Michael et Linda) ; les relations avec les ami(e)s (Karen et Val ; Laura et Karen) ; les relations avec des collègues de travail (Greg et Paige ; Karen et Gary ; Ben et Abby)... Tout cela, sans excès. On y croit, parce que chaque personnage a ses bons et mauvais côtés, que ce soit Abby, Greg, ou Harold. Que même les gentils peuvent peter les plombs, mais que dans leur plus grande méchanceté, la faiblesse humaine les rend vulnérables... et touchant, tous autant qu'ils sont.

Côte Ouest, c'est aussi des profils de gens : la femme battante, la femme fragile, la femme mère... ; l'homme hônnete, l'autre plus malhônnete, le faux méchant, l'illuminé. Dans les personnages, Mention spéciale pour Abby Fairgate Cunnigham Ewing Sumner, qui m'a vachement influencée dans l'idée que je me faisais de mon avenir en tant que femme d'affaires. Je rêvais d'être comme elle, elle m'a toujours impressionnée, cette classe, ce sang froid. Je n'en dirai pas autant par contre de ses relations avec ses enfants et l'echec cuisant avec sa fille. Néanmoins, ce côté de son personnage, la mère, a aussi été très bien travaillé : derrière le roc de la business woman se cache une mère totalement désemparée, désarmée face à une fille ado de plus en plus insolente et droguée par dessus le marché, et qui finit par accepter l'aide de sa belle soeur (la famille, très importante dans cette série!) et de son ex mari pour l'aider.

Les femmes de la série

Donc pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une série à voir, indémodable. Bon ok, on se marre un max quand on regarde les 1ers épisodes avec les lunettes qui ressemblent à de gros yeux de mouche, mais n'empêche, je vous laisse le soin de voir et revoir cette série émouvante, souvent drôle (la réalisation et le traitement original du scénario y jouent un rôle), assez réaliste.

Val et Gary - par qui tout a commencé